J'aime l'Espagne, parfois jusqu'à sa caricature et elle ne m'a pas attendu pour la mettre en scène. Il y a bien sûr les Toros, le flamenco, une religiosité un peu "trash", mais aussi une Espagne de tous les jours, des touristes, des jardins, de l'océan, de la méditerranée...
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Le Désert des Bardénas offre des paysages désertiques au milieu d'un plateau agricole autrefois consacré à l'élevage. Tous les espaces possibles sont exploités et semés en céréales. Le reste sont les "barrancos" (ravins), les collines et montagnes ainsi que des garrigues caillouteuses. Ces décors ont été utilisés pour tourner des westerns. On y croise de plus en plus de touristes, randonnées, VVT, quads...
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Je vais à (en ?) Arles chaque année pour visiter les expositions du festival, le In, le Off, parfois un stage ou pour voir des amis. De nombreuses images que j'y réalise se retrouvent naturellement dans la série Expositions. Mais je rapporte toujours quelques images d'autres sujets. En voici quelques unes mélangées avec des vues des lieux du festival.
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Je retourne régulièrement en Bretagne et ma dernière visite fut l'occasion d'une randonnée pédestre dans les Abers. On y trouve du land art abandonné par les allemands en 1944, de belles lumières, des rochers chimériques, des baigneurs lascifs ou affairés, des bêtes monstrueuses, des bateaux, des îles… Vous trouverez ici quelques images de ce séjour de l'été 2019.
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Je vous recommande de faire le tour du bassin d'Arcachon en vélo. Comme moi, vous aurez de belles surprises dans les dunes, dans les marais, sur les pistes cyclables, sur les plages ou à l’aquarium.
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C’est une région qui m’attire depuis l’enfance, sans doute avant que j’ai conscience de porter un nom breton et de savoir que j’ai eu des ancêtres en pays Bigouden. Premier voyage en famille vers huit ans, puissance de l’océan, pêche à pied, Ile de Bréat, St-quay-Portrieux…
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C'est souvent à bicyclette, mais pas avec Paulette (ce n'est pas la fille du facteur) que je parcours le pays. La factrice c'était ma grand-tante Huguette, avec laquelle j'ai fais quelques tournées. Le pays du Der, j'y suis né, j'ai arpenté ses forêts en quête de champignons, j'ai parcouru ses rivières, ses canaux, ses lacs pour mettre des poissons dans ma musette.
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Aller en Corse, c'est d’abord prendre le bateau, un sas de décompression avec l'odeur de gasoil des cheminées, le kitsch des décors, la pleine mer, puis le port, la descente par les soutes, s’éloigner du quai grouillant, pénétrer la ville… Puis parcourir la montagne, les côtes escarpées, jouir de la beauté avec une diffuse appréhension, celle d'une violence latente, du sentiment d’être étranger, de ne pas comprendre tous les codes...
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Je suis allé en Sardaigne en février 2018. Comme pour la Corse, cela commence par l'expérience du bateau, un entre deux et un monde en soi. Sur l’île, des villes, des côtes, roches, sables et lagunes, mines abandonnées, des ports, des bateaux... Et puis les paysages de l'intérieur, rudes, austères avec ses vestiges d'une "civilisation disparue". Un peu plus loin, la joie des pleureuses du carnaval, les Mamuthones et les danseurs de sardane. Voici quelques unes des ces « impressions sardes ».
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Sète est une ville attachante, presque au sens littéral. Ceux qu'elle séduit la considèrent comme un port d'attache, un havre. Je m'y rends chaque année pour l'excellent festival Images singulières et parfois à d'autres occasions. J'y ai considérablement enrichi mes séries "Ecce Homo" et "Nos chers disparus" en parcourant ses deux cimetières.
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Paris, je passe brièvement et y retourne régulièrement., je flâne et visite la plupart du temps, c'est souvent l'occasion de glaner quelques images et d'alimenter une série sur les musées. Il y a aussi des situations qui résonnent avec l'air tu temps, souvent maussade. Mais aussi de belles rencontres.
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