C’est souvent à bicyclette, mais pas avec Paulette (ce n’est pas la fille du facteur) que je parcours le pays. La factrice c’était ma grand-tante Huguette, avec laquelle j’ai fais quelques tournées. Le pays du Der, j’y suis né, j’ai arpenté ses forêts en quête de champignons, j’ai parcouru ses rivières, ses canaux, ses lacs…

Et puis c’est les balades hivernales en fin d’après midi, quand les oiseaux rentrent des terres , au soleil couchant, pour passer la nuit sur les bancs de vase. Il faut dire que le pays est plat et que le soleil descend bas sur l’horizon. Alors même si le temps est couvert, il apparaît parfois pour mourir derrière les digues. Sans chercher la carte postale, il serait absurde de ne pas déguster les couleurs des dernières lueurs au fond de nos yeux.

Il y a ici un petit aperçu des images des dernières années, les archives des précédentes décennies ne sont pas encore numérisées.